La défense de l’environnement est au cœur de la démarche chimique. La chimie intervient dans trois domaines : analytique pour la détection des pollutions dans les trois compartiments (eau, air, sol), pollution (la chimie est un grand producteur de déchet) et remédiation (la chimie fabrique la plupart des produits utilisés pour limiter ou détruire les polluants).

L’expert est appelé, en général, quand une pollution a été détectée pour en déterminer la nature, l’étendue et l’origine et donner un avis sur la manière de la réduire.

La détection des pollutions passe par une analyse chimique de l’air, de l’eau, des sols. Les méthodes d’analyse chimique permettent la détection de quantités de plus en plus faibles de produits. Des polluants ne sont pas « découverts » car ils sont présents en quantités inférieures aux seuils de détection des méthodes d’analyse. La chimie analytique est donc importante en tant que révélateur de pollutions. L’expert est amené à donner une opinion sur l’adéquation de la méthode d’analyse au polluant et à dire si le résultat annoncé correspond à la réalité.

L’industrie chimique est, par nature, un gros producteur de déchets. Ces déchets (solides, liquides, gazeux) sont traités pour ne pas polluer l’environnement. Les méthodes employées peuvent être physiques (tri,..) chimiques (neutralisation, ..), biologiques (stations d’épuration,..). L’expert est amené à donner une opinion sur l’adéquation du traitement, sur la manière dont le procédé de traitement est mené et à dire si la pollution résiduelle est acceptable ou non.

Les différents procédés de traitement de la pollution font appel à des procédés physiques (tri, incinération) mais aussi souvent à des procédés chimiques (neutralisation, absorption, réaction). La chimie fournit les réactifs nécessaires et développe les procédés. L’expert peut être appelé, comme pour tout procédé chimique, en cas de litige sur les fournitures ou en cas de mauvais fonctionnement du procédé.